Tuck et Rolle règlent leurs comptes

Les remarques de Rolle sur le manque de leadership dans cet équipe et la mauvaise organisation de l’équipe n’a pas plus à tout le monde et notamment à Justin Tuck, capitaine de l’équipe, qui a pris très à coeur ces remarques en partie dirigées envers les « soi-disant leaders ».

Mais encore une fois ce n’est pas tellement le fond que Tuck dénonce, mais la forme:

“La seule chose pour laquelle j’étais énervé c’est qu’il ne soit pas venu me voir en premier. On est une équipe, on parle et on cherche à comprendre ce qu’il a voulu dire en faisant cela ».

De son côté Rolle semble plutôt positif après la petite discussion qu’il a eu avec Justin Tuck:

“Tout s’est bien passé. On a eu une rencontre à coeur ouvert. Il m’a dit certaines choses et j’ai fait de même en retour. On est tous dans le même pétrin. C’est ce que je lui ai dit. Pour le reste, mettons nous au travail et soyons une équipe ».

Tuck reconnaît que les Giants n’ont pas été excellents contre les Colts et auraient dû faire autrement, cependant il défend la manière d’opérer qu’ont les Gmen:

« Ce n’est pas de la faute d’Antrel ou de qui que ce soit. C’est parce que, comme il l’a dit, il a gagné beaucoup de match en Arizona. Ils se sont bien débrouillés là bas et ils l’ont fait d’une certaine manière. On ne peut pas le blâmer pour croire en une certaine façon d’agir, mais les faits sont simples: on a gagné beaucoup de matchs ici aussi, et on l’a fait à la manière des Giants. Je pense que Coach Coughlin a fait un bon travail pour mettre tout le monde sur la même page. On est déjà passé par là auparavant et il y a eu une scission au sein de ce vestiaire et on sait que c’est arrivé. Quand on a travaillé ensemble, on était un groupe et vous avez arrêtez de parler [d’un joueur en particulier] pour parler de l’équipe en entier. Donc voilà ce que c’est, un effort collectif ».

J’admire la loyauté de Justin Tuck envers son coach et son équipe, c’est ce qu’on demande en premier à un leader MAIS les Giants qu’on a vu contre les Colts étaient les mêmes qu’on a vu en 2009 après les 5 premières victoires: des joueurs avec un regard vide qui étaient plus blasés qu’énervés de perdre aussi minablement.

Les Gmen ont besoin d’un gars comme Ed Reed, Ray Lewis ou Brian Dawkins pour leur donner l’envie de gagner. Un type capable de prendre le taureau par les cornes quand il le faut, un type que tous les joueurs voudront suivre et ne pas décevoir: un vrai leader.

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