La rencontre du 15 janvier 2012 entre les Green Bay Packers (15-1-0, la meilleure équipe de la saison 2011) et les Giants (9-7-0, la moins bonne équipe de NFC à se qualifier en playoff) qui s’est achevée par une victoire de Big Blue 37 à 20 est loin derrière et pourtant le head coach des Packers en parle encore:
“Cela me dérangera toujours. Je n’ai pas envie que cela soit interprété de la mauvaise manière, car cette victoire était spéciale, c’était une grande victoire pour pour leur équipe de football. La marge de victoire qu’ils ont eu est également entièrement méritée. Mais j’ai le sentiment que nous nous sommes battus nous même durant ce match de playoff. Ou plutôt, nous ne nous sommes pas donné une chance de gagner le match. »
On peut comprendre la réaction de Mike McCarthy: entre 4 turnovers (soit le quart de tous les turnovers réalisés sur les 16 matchs de saison régulière), de nombreuses réceptions ratées et une défense qui ne sait pas plaquer, les Packers sont vraiment passés à côté de leur match.
Et ce que ressent McCarthy est un sentiment que les Giants connaissent bien. Durant de nombreuses saisons (de 2009 à 2011), les Giants ont été leur pire ennemi et ont perdu de nombreuses rencontres à cause de leurs propres erreurs. La deuxième défaite des Giants contre les Eagles en 2010 à l’issue d’un match où Big Blue dominait en est la meilleure illustration.
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Il est gonflé de la ramener alors que les Giants s’étaient fait sodom par l’arbitrage en saison régulière contre Green Bay. Je l’aurais jamais digéré si Big Blue ne s’était pas vengé en playoffs.
C’est vrai que l’arbitrage a été extrêmement favorable aux Packers durant ce match, j’avais zappé ça.