Principal acteur du renouveau des Giants cette année, Brian Daboll a été élu coach de l’année.
Les fans des Giants du monde entier voient l’avenir avec optimisme suite à cette saison en bilan positif, la première depuis 2016. Depuis le dernier Super Bowl remporté en 2011, la franchise n’a jamais su se stabiliser avec sans cesse de nouveaux head coaches pour tenter de rectifier le tir. Se sont ainsi succédés après Tom Coughlin : Ben McAdoo (2016-1017), Pat Shurmur (2018-2019) et Joe Judge (2020-2021). A chaque fois un nouvel espoir, suivi d’une triste désillusion.
Vous le savez, John Mara a décidé cette année de virer tout le monde et de repartir sur de nouvelles bases. Il embauche d’abord Joe Schoen en tant que GM, qui choisit comme coach principal Brian Daboll, alors coordinateur offensif à Buffalo. Daboll débarque à New-York avec de grandes ambitions, un CV sérieux et bien rempli, et un credo : SMART, TOUGH, DEPENDABLE (intelligent, dur, fiable). Alors que Schoen fait le ménage dans l’effectif, Brian Daboll va devoir composer avec une puissance de feu réduite, et s’appuiera sur ses deux coordinateurs fraichement embauchés : Mike Kafka et Wink Martindale.
Le déclic viendra dès le premier match de la saison régulière, et cette conversion à deux points réussie en fin de match contre les Titans. Toujours à la limite, cette équipe arrive à engranger plusieurs victoires avant la bye week, et les joueurs ne cessent de dire du bien de leur head coach. Les Giants finissent finalement la saison à 9 victoires, 7 défaites et une égalité. Un bilan que personne n’aurait pu prévoir avant le début de la saison. C’est parce qu’il aura réussi à obtenir le meilleurs de ses coachs et de ses joueurs, et qu’il aura remis cette équipe des Giants dans le chemin de la victoire que Daboll obtient ce titre très prestigieux de coach de l’année.
Il termine dans les votes devant le Kyle Shanahan (49ers) et Doug Pederson (Jaguars). La saison se clôture donc en beauté pour notre franchise qui peut rêver grand. Les cadres sont là (on attend toujours de voir si nos coordinateurs vont obtenir une place de head coach ailleurs), l’équipe a un nouvel état d’esprit, et Schoen a une grande marge de manœuvre : des tours de draft et beaucoup de cap space. L’intersaison risque d’être passionnante !
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