Nous n’allons jouer que le deuxième match de la saison, et pourtant les Giants sont déjà dos au mur.
Les Giants se déplacent ce dimanche dans l’Arizona à 22h05 pour y affronter les Cardinals sur leurs terres. Deux équipes qui avant le début de saison étaient dans des états d’esprit bien différents. Les Cardinals sont clairement en train de temporiser (pour éviter d’utiliser le terme « tanker »). Kyler Murray (QB) est blessé, ils ont laissé partir plusieurs joueurs importants sans vraiment signer de grosse pointure à l’intersaison. Le moins que l’on puisse dire est qu’ils n’affichent pas de grandes ambitions pour cette année sous le signe de la transition.
De l’autre côté, les Giants sortent de leur première saison avec bilan positif depuis bien longtemps, leur jeune effectif a été clairement renforcé, et l’optimisme était de mise avant d’aller affronter les Cowboys en week 1. Mais voilà, après avoir pris 40-0 à domicile face à Dallas, des questions se posent. Est-ce qu’il ne s’agissait que d’un gros raté sur une rencontre ? Nous le saurons au cours des prochaines semaines.
Le calendrier de la mort
Les Cardinals eux n’ont pas démérités, menés par un Joshua Dobbs (QB) à peine débarqué, ils ont bien failli provoquer la surprise face aux Commanders en ne s’inclinant que 16 à 20 et avec pas moins de 6 sacks sur le QB de Washington ! Les Giants que tout le monde voyait gagner sans problème il y a encore quelques jours, vont devoir se ressaisir et montrer un tout autre visage pour remporter ce match. Une défaite nous enverrait sur un bilan à 0-2 et serait catastrophique pour la suite de la saison qui pourrait devenir très vite cauchemardesque.
D’abord car perdre contre une équipe ouvertement en mode tanking serait très difficile à encaisser pour le mental. Ensuite car le reste du calendrier est complètement insane :
- Déplacement à San Francisco 4 jours après en Thursday Night Football
- Réception des Seahawks et leur armada de WR en Monday Night Football la semaine suivante
- Déplacement chez les Dolphins qui ont l’air ultra en jambe cette année
- Et encore déplacement chez les Bills le dimanche suivant
Si l’équipe sombre en Arizona et entre dans une spirale négative, craignez que la saison nous échappe et l’on se retrouve mi-octobre avec un bilan de 0-6. Un retour un enfer pour cette équipe que l’on pensait compétitive et pleine de promesses cet été.
Des raisons d’y croire
Alors attention, on fait évidemment des plans sur la comète en prenant le worst case scenario. Nous n’avons joué un seul match pour le moment, et rien ne dit que l’on va en arriver là. S’il faut bien avouer que la OLine a été plus qu’inquiétante et que les blessures de Thomas (LT) et Neal (RT) ne vont pas aider, il y a tout de même des motifs d’espoirs.
Il faudra pour ça compter fortement sur notre jeu de course. C’était notre force l’an dernier, et notre attaque doit continuer sur ce principe : on impose le jeu au sol et on enfonce le clou à coup de play actions bien senties. On avait d’ailleurs commencé correctement face aux Cowboys avant que tout ne déraille. Pas besoin d’en faire des caisses et de lancer 45 passes, il faudra courir pour s’imposer et éviter de mettre Daniel Jones constamment sous pression avec quatre défenseurs sur le dos à chaque action.
Côté défense, notre ligne devrait rencontrer moins de résistance que la semaine dernière et il faudra réussir à déstabiliser un Dobbs encore en apprentissage dans cette attaque. Il a surtout lancé des passes sur son TE Zach Ertz la semaine passée pour 6 passes complétées sur 10 et seulement 21 yards. Une attaque plus que conservatrice, contre laquelle nos LB dont un certain Isaiah Simmons aura à cœur de bien faire. On comptera également sur nos EDGE avec Thibodeaux et Ojulari pour se montrer plus en vue.
En conclusion
Pour conclure, c’est d’un match sérieux dont nous avons besoin. Revenons aux fondamentaux. Gagnons la guerre des tranchées, et allons chercher cette première victoire sans avoir besoin de surjouer. Ne les laissons pas prendre confiance, et surtout, SURTOUT, vivons s’il vous plaît une soirée plus tranquille que la semaine dernière. Une défaite
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